Les trois écorchés présents au sein de ce groupe tout beau tout neuf sauront capter l'attention des aficionados de noise rock dans ce qu'il peut avoir de violent, de dissonant et d'alambiqué. On retrouve en effet dans ECHOPLAIN le tortionnaire de guitares électriques Emmanuel Bœuf (Emboe et feu Sons of Frida), le marteleur de basse VI – une basse aux sonorités proches de la guitare baryton – Clément Matheron (Sons of Frida aussi) et le batteur Stéphane Vion échappé de Velocross pour donner à l'ensemble autant de patate que de complexité. Et pour rester en famille de noiseux parisiens, la belle cover de ce premier LP est illustrée par Sasha Andrès d'Heliogabale. Pour le reste vous l'aurez compris, Polaroid Malibu est une torpille qui donne clairement la fessée, flirtant parfois avec l'emocore de Dischord (Fugazi, Hoover) ou avec le math-rock. Serait-ce l'immobilité du confinement qu'il leur a donné l'envie de se dégourdir les jambes à ce point ? Quoiqu'il en soit notre trio semble tout donner à chaque morceau, les aiguilles dans le rouge, et livre un premier jet qui en jette parsemé de quelques sommets du genre (l'ouverture All Eyes On Me, l'ascenseur émotionnel Beyoncé ci-dessous ou encore 13th).
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