Guitare et basse acoustiques, des micros, un metallophone et un vieux sampler 16 bit: pas besoin de beaucoup de matériel pour faire de la grande musique.
25 min 58 s: pas besoin de plus pour se rendre compte du talent fou de 
angle
Silence is better than nothing déploie sur neuf titres une electro pop à la beauté troublante. Pas d'agrégas sonores sans cohérence dans la musique de angle, étoilée de constellations de sons électroniques jamais accessoires, qui servent d'écrin à de magnifiques mélodies.
Ce qui frappe chez 
angle c'est cela: l'évidence de ces mélodies inaltérables, comme sur 
The virus, où la mélodie est surlignée d'un beat lourd et hypnotique et réhaussée de guitares inquiétantes ou cristallines.
La magie de cette musique, c'est aussi la voix de Andrew Richards, qui n'est pas sans rappeler 
Hood. Sur 
An ambiant black out, on pense à 
Avril pour son élégance et son raffinement torturé.
Tissu d'atmosphères où se mêlent mélancolie, violence latente, tension inquiétante, Silence is better than nothing s'immisce dans votre esprit et vous hante indéfiniment.
Silence is better than nothing_peut-être_mais angle c'est mieux que le silence. 
	
	
		Chroniqué par 
		Imogen		
		le 00/00/0000