Pour œuvrer à la réhabilitation d’Ursula Bogner – musicienne allemande ayant, en dilettante, servi son goût pour la musique électronique –, Recordings 1969-1988 fait défiler de ces expériences sonores : menées (à la maison) sur orgues d’époque mis au service d’une electronica semi lente ou d’un minimalisme aussi sobre que ludique.
De morceaux d’une pop électronique qui peut évoquer l’illustration sonore de La planète sauvage par Alain Goraguer en pièces égarées de proto new wave ou constructions rythmiques en appelant forcément sans le savoir aux premiers ouvrages de Jimi Tenor, Recordings 1969-1988 impose Bogner en curiosité inattendue autant qu’en petit-maître espiègle.
Chroniqué par
Grisli
le 13/01/2009