Completement siphonné du vortex,
Subjex déboule comme une superball et part en tête à queue, pour ne nous mèner nulle part mais nous surprendre beaucoup. Pas d'histoires, ou alors les anecdotes informatiques que proposent les titres (
I share because you do (leecher mix),
Microcheap), c'est suffisament vague.
Nom de code :
Supersonic Mezze. Sur son parcours, robots roucoulants, fuites de gaz en reverse, ragout d'égouts archicharcutés, pompes à eau atomisées et bouches à incendies qui imitent des cocotte-minute hi-tech... Parfois le mouvement s'arrête pour quelques mesures de répétition aliénante, mais c'est un leurre, une attraction comme une autre, et un nouveau chausse-trappe vous attend au bout du couloir, et puis de la gourmandise chimique et des bulles, beaucoup de bulles, et des résidus d'anthems 8 bit , des tagadas de snares, des traversées de tunnels et des coups de pieds au derrière.
Au juste, la récréation d'une musique à évenements, qui raconte sa recherche d'une forme, cinq tracks arcade qui s'écoutent comme on joue à une course de Pod, succession spectaculaire de jingles et d'effets qui vous ramene à votre première session de cinéma dynamique (avec les fauteuils qui bougent, exactement) tout gamin. Prêts ?
Chroniqué par
Guillaume
le 04/04/2006