Shane Cough ressort les armes - reste à savoir si ce groupe impressionnera une nouvelle fois de part le coté insurgé de cette action…
Fort d’une auto-congratulation pernicieuse sur son site web,
Shane Cough nous livre son second opus:
Intraveineuse. En travaillant avec le producteur
Adam Kviman (
Clawfinger,
The Rasmus,
Eagle Eye Cherry),
Shane Cough a perdu en crédibilité - du moins le style s’en est vu étrangement affecté.
Où est passé cette urgence donnant à la déferlante d’énergie provoquée une identité propre au groupe?
L’épreuve initiatique, que fut ce deuxième album, fait passer
Shane Cough du statut de groupe inspiré à celui de groupe s’inspirant.
La nuance se trouve bel et bien sur cette fâcheuse tendance à jouer avec le sens des mots –
Shane Cough a passé la seconde en mode carrière.
Reste maintenant à voir si le cap du troisième album se fera par un retour aux sources ou par l’invitation en guest de Shirley Manson. A défaut de pouvoir écouter ses inspirations (
Alec Empire,
NIN,
PJ Harvey), on préférera pour le coup que vous mettiez vos billes dans
Delight in Disorder.
Intraveineuse – ou – la bonne transition musicale pour des oreilles ayant soif de sons évanescents.
Chroniqué par
Ashtray
le 31/05/2005