Après le fracassant
Ultravisitor, ne nous laissant aucun répit,
Squarepusher sort avec un nouvel EP. Une vingtaine de minutes à savourer...
Le premier titre,
Venus No. 17, est un morceau connu des afficionados de
Squarepusher puisqu'il figurait déjà sur
Square Window : un morceau simple et destructuré, assez représentatif de ses anciens travaux. Par contre le remix "acid" de ce dernier est déjà plus percutant, de la trempe d'un
Go Spastic. Détail étrange : le deuxième morceau est introduit par une voix, chose que je n'avais jamais entendu chez
Squarepusher.
Mais jusque là, rien d'exceptionnel.
Heureusement, le dernier titre est tout simplement grandiose !
Tundra 4 s'articule en trois parties : la première est tonique, sorte de drum'n'bass mutant ; la seconde est douce mais angoissante (à l'image de
Tundra, premier du nom) ; enfin la troisième s'intercale violemment, électrique, filant dans toutes les directions... jusqu'à la syncope.
Un petit regret tout de même : les deux derniers titres ont été joué le 16 mars par
Squarepusher, à l'occasion de l'émission radio
Breezeblock, et sont meilleurs que les versions EP... Un autre : dommage que
Squarepusher n'ai pas utilisé sa basse, qu'il manie si bien...
Hormis ces petites imperfections,
Venus No. 17 est un excellent mini-album, qui ravira tous ceux qui ont aimé
Ultravisitor ou
Go Plastic.
Chroniqué par
Anome
le 21/07/2004