Comme s'ils avaient chassé leurs vieux démons, Aidan Moffat et Malcolm Middleton, les Ecossais de
Arab Strap, reviennent avec un nouvel album moins torturé, plus enjoué... et peut-être décevant. Usant de boîtes à rythmes simples et efficaces, chantant de façon vive et percutante, le chanteur aurait-il troqué sa canette contre un cœur ? Toujours est-il que les violons virevoltent sur le morceau introductif
The Shy Retirer. Bien sûr on a toujours droit à certains titres plus calmes, à la "beau gosse style rulez" sur
Meanwhile at the Bar a Drunkar Muses,
Glue,
Act of War ou encore beaucoup d'autres. Des morceaux relativement ennuyeux et un chant vraiment pas terrible, un style forcé accompagné d'un violon peu émotif. Cependant, si l'on fait abstraction de ces morceaux pop/électro peu intéressants, on retrouve des titres enragés tel le très percutant
Fucking Little Bastards qui vous remuera les tripes tant la batterie est puissante, le chant naturel et les guitares bourdonnantes. Un morceau qu'il fait plaisir à entendre parmi les nombreux brouillons de l'album. Il y a aussi
Flirt et sa mélodie entêtante et entraînante, sur laquelle votre cou ne pourra s'empêcher de dandiner. On peut enfin démarquer une dernière chanson, pas exceptionnelle mais très jolie, une petite ballade toute douce, j'ai nommé
Who Named the Days, avec notamment un chant féminin très sensuel et innocent. Pourquoi, pourquoi cette demoiselle n'a-t-elle pas chanté sur tout l'album ?!? Aaaaaah le monde est si injuste...