On est happé par The Machine. Les 9 morceaux, abstraits mais très évocateurs et majoritairement sombres, plongent l’auditeur dans un univers chaotique aux sonorités électro planantes. On pense à Pink Floyd, à Kraftwerk, à Tangerine Dream, à plein de choses à la fois délicieusement surannées et diablement actuelles. Les montées en puissance sont jouissives et formidablement calibrées. Le souci du détail est palpable. On suivra donc avec intérêt les suites données à ce premier album de Magnetic Rust.