Après une relative discrétion et un silence prolongé (hormis quelques collaborations avec divers artiste), les uk warriors de
Bush Chemist reviennent plus affûtés que jamais.
Composé de Jonah Dan, Jazz, Dougie, Culture Freeman et Kenny Knots, l’arsenal désintègre une nouvelle fois tout ce qui a pu se faire jusqu’ici en stepper. Vous vous en doutez, ce n’est pas dans la dentelle que font les Chemists, avec au programme, bass rugissante, shanks digitales, reverbs et delays déstabilisants. Leur son ici, se veut toujours festif et respectueux de la roots attitude imposé par
Jah Shaka, le mentor de beaucoup de sounds anglais.
Avec des titres comme
Rubber Dub, bombe de stepper pulsé ou
East of Jaro, symphonie de cuivres et flûtes jamaïquains, le tout arrangé à la manière dreadlocks, les cousins français n’ont qu’à bien se tenir. Car malgré des efforts des groupes de l’hexagone et une affluence certaine de sounds stepper français, la leçon est infligée une nouvelle fois par le sound uk. La culture rastafari, l’expérience et l’énorme concentration de master en Angleterre font que nos groupes ne jouent décidément pas sur la même scène. Mais on y vient…espérons le.
Peu de toasts en tout cas dans cette production, sauf une légère minute dans l’efficace
Lift Me et quelques voix aériennes dissimulées. Autant vous dire que cet opus n’est pas destiné à apprécier les superbes vocalistes mais bien à faire écrouler les murs à coups de basses stepper. Les voisins qui vont être content…encore !!
Ce genre de galette peut évidemment rejoindre votre panoplie du parfait collectionneur, mais n'hésitez surtout pas à la ressortir pour les soirées dancefloor et abandonnez-vous à vos sifflets, sirènes et autres accessoires nécessaires à ce genre de soirée. Du folklore…mais on en redemande tout le temps !!
Chroniqué par
Kiteklat
le 29/12/2005