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The White Birch

: Come Up For Air



sortie : 2005
label : Glitterhouse Records
style : Pop

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Tracklist :
01/ Seer Believer
02/ Storm-broken Tree
03/ Your Spain
04/ The White Birds
05/ Silent Love
06/ June
07/ Stand Over Me
08/ Small Hours
09/ We Are Not The Ones
10/ The Astronaut
11/ New Kingdom

S’il y a bien une chose à peu près sûre, c’est qu’on ne passera pas un hiver sans la bande-son qui va avec, cahier des charges comme suit : langueur scandinave de préférence, voix de velours mélancolique posée sur un lit acoustique cotonneux, tristesse tenace sur fond de paysages grandioses. Portrait of David remplissait remarquablement cet office l’année dernière. Revoici cette année The White Birch pour prendre le relais, mais le dépaysement, on le sait d’emblée, ne sera pas trop rude : Ola Fløttum est à l’origine de ces deux univers musicaux sensiblement proches, on avance donc en terrain connu.

Qu’importe, on n’attend pas que le musicien bouleverse nos habitudes de confort hivernal, mais qu’il nous offre ce que l’on a envie d’entendre pour être au diapason de nos humeurs carencées en vitamines : à savoir, d’abord, cette voix identifiable entre toutes, proche et lointaine à la fois, merveilleusement accompagnée sur deux titres (Storm-Broken Tree et le superbe et entêtantJune) par celle de Susanna Wallumrød.
Bien sûr, il faut un écrin à la hauteur : mais notre homme et ses musiciens s’y connaissent en ambiances feutrées et minimalistes, habitées d’une grande profondeur, distillant chaque note à propos, quelque part entre Talk Talk et Perry Blake période ante-soul luxuriante.

Cette pop amortie pour lendemains qui déchantent ne cesse pas de nous émouvoir, bien que l’on en connaisse désormais bien les ressorts : piano et claviers embrumés d’échos, batterie et percussions légères, cordes jamais bavardes. Déploiements tactiles pour atmosphères subtilement ductiles, on se sent d’humeur paronomastique. C’est que Come Up For Air réussit à fondre ensemble avec une grâce exquise des sonorités homogènes, qui s’enrichissent réciproquement de leurs nuances ténues. Morceaux que l’on pourrait craindre froids, mais qui au contraire nous réchauffent dans leurs bras invisibles.

L’hiver prochain, on aura peut-être changé de disque. Mais Ola Fløttum ne sera pas loin.



Chroniqué par Imogen
le 16/12/2005

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