La musique de
Laika fait partie de ces univers si confortables pour l'auditeur qu'il n'attend pas chaque album avec l'espoir d'un changement. Bien au contraire,
Laika plait sans doute précisément car l'on sait que l'on retrouvera à chaque album cette electronica atypique déclinée depuis maintenant plusieurs albums et dans laquelle on a nos repères.
Wherever I am I am what is missing a ainsi tôt fait de nous rassurer, le son
Laika est toujours là: une musique stellaire, à base de rythmiques catchy jazz-jungle, basse omniprésente, guitares, clavier noyé de réverb, et tous ces sons satellites cotonneux.C'est un merveilleux tissu sonore pour la voix reconnaissable entre toutes de Margaret Fiedler qui flotte délicatement sur l'ensemble.
Laika a su se construire un univers musical riche dans lequel on ne peut que se sentir bien.
Pour une mise en orbite immédiate, écoutez donc
Wherever I am I am what is missing
Chroniqué par
Imogen
le 18/11/2003