"Je me suis levé un matin, vers 6 heures de l'après-midi, et je n'arrêtais pas de penser à ce cheval qui crevait sans doute de faim": voici pour l'anecdote l'origine du titre de l'album d'Avril, titre étrange, à l'image de cette musique hybride, qui lorgne autant vers la pop pour les mélodies et la voix aérienne d'Avril, que vers une électronique plus dure, presque râpeuse, aux sonorités lourdes, parfois assez expérimentales, qui s'enroulent sur des sonorités plus légères et éthérées . Sur neuf titres une histoire d'amour s'ébauche puis tourne mal. La femme Arlanda est incarnée par plusieurs voix qui parcourent l'album ,notamment celle de Beth Hirsh et répondent au chant remarquable d'Avril. Une atmosphère se déploie et l'on se laisse totalement captiver par l'univers musical d'Avril qui nous entraîne sans résistance dans son monde unique et entêtant.
That Horse must be starving est un album vers lequel on revient très vite après la première écoute ,et régulièrement, parce qu'il possède un charme envoûtant qui fait miraculeusement effet à chaque fois.
Chroniqué par
Imogen
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