Révélation de l’année en 2001,
M83 annonçait avec leur premier album éponyme de futurs opus d’une grande qualité. Cette prédiction s’est belle et bien concrétisée avec leur seconde production,
Dead Cities, Red Seas & Lost Ghosts.
M83 reste dans la tonalité de leur premier album. Nous y retrouvons les nappes ambient, les synthétiseurs aux accents mélancoliques, ce voyage atmosphérique, planant, fluide et cinématographique, ce qui leur vaut d’être comparés aux géniaux
Boards of Canada. Mais force est de constater que leur musique est devenue plus mature, comme le mettent en évidence les agencements habiles des différentes mélodies et la force qui se dégage des synthétiseurs et des guitares saturées. Même les titres des morceaux évoquent les émotions véhiculées par la musique ; un lac blanc près d’une verte colline, la quiétude d’une église, la mort des belles choses, des ambiances futuristes.
A noter la participation de quelques invités, comme Cyann (du groupe
Cyann & Ben) qui prête sa voix sur trois morceaux (
Run into Flowers,
0078h et
Beauties Can Die) ou encore le canadien Montag qui a réalisé les arrangements de cordes sur deux morceaux (
Run into Flowers et
Beauties Can Die).
Avec
Dead Cities, Red Seas & Lost Ghosts, les espoirs antibois deviennent des références, et se voient attribuer une place de choix dans notre CDthèque aux côtés de leurs amis de
Abstract Keal Agram, également signés chez Gooom.
Chroniqué par
Antoine
le 24/05/2003