On prend les mêmes et on recommence. Toujours avec la sauce du départ, Alpha nous ressort ses envolées de violons, ses voix chuchotantes, ses mélodies "merveilleuses", un rêve qui vire à la farce. En effet, les envolées n'ont plus de sens et arrivent trop vite, les chuchotements sont exagérés n'exprimant que peu d'émotions. Au-delà des points négatifs, ce nouvel album comporte tout de même quelques morceaux illuminés, notamment par la voix suave du chanteur sur "Lipstick From the Asylum" accompagnée d'une musique impeccablement contenue. Il y a aussi la chanson "Vers toi" qui est carrément surprenante, chantée par une gosse sur une musique électronique qui part dans le psyché puis revient vers la contine et s'envole loin vers l'inconnu. Mais dans l'ensemble il n'y a pas à dire, Alpha se répète et ennuie de plus en plus de monde... Come From Heaven est bien loin désormais...