Si
DJ Muggs est devenu un nom incontournable de la scène hip-hop américaine, il nous offre ici le premier album que l’on peut qualifier de downtempo.
Un album qui est constitué de plusieurs cycles :
- ambiant avec des beats lointains déstructurés à la Epoq. Comme sur les morceaux
Niente,
Shadows ou
Blip,
- des chansons plus rock rappelant les ambiances de Pink Floyd (comme sur
Rain,
Faded) ou bien très calmes où Muggs joue avec les cordes de guitare et les effets sur Cloudy day,
- des ambiances plus trip-hop, plus sombres avec des rythmes plus appuyés et presque abstract, parsemés de scratchs, caractérisant une chanson comme
Gone for Good,
Tears ou
Fat city qui n’est pas sans rappeler
Tricky,
- les voix féminines sur des ambiances plus gothiques avec des guitare saturées, comme sur
Dead Flowers, similaires à celles de Collide,
De très bonnes choses, même si cet album n’a rien de révolutionnaire.
Chroniqué par
Antoine
le 00/00/0000