Electro, lounge, pop ? L’écoute du seul premier morceau ne pourrait suffire à répondre à cette simple question et à laquelle
Baby Mammoth ne semble pas réellement pressé de répondre !
Sur des bases somme toutes assez similaires, des beats, voix et autres instrumentations viennent délicatement s’enrouler pour emprunter tour à tour au reggae (« And i’ll see you »), au baroque (le bien nommé « Baroque ‘n roll »), à l’electronica (« Frozen », « Deadpool ») … bref, vous l’aurez compris, la notion de frontière reste le cadet de leurs soucis ! On pense en effet tour à tour à
Thievery Corporation, à
Air,
aux Troublemakers, à Alphawezen …
Suave et goûtu, chacun de leurs morceaux semble posément, sans prétention, tricoté pour plaire à tous : trop facile diront certains. Et alors ? Des morceaux correctement construits, qui tiennent la longueur (4 min 20 pour la plus courte), un recours avec parcimonie mais justesse aux voix et aux instruments (flûte, percus, guitares, basse, batterie …), des mélodies langoureuses, ça fait quand même quelques bons points, non ?
Chroniqué par
Oropher
le 00/00/0000