A l'instar de Dour, le festival des
3 éléphants est devenu un rendez-vous incontournable. Situé dans le département de la Mayenne, après 10 années passées à Lassay-les-Chateaux, il est depuis 2008 implanté à Laval. Malgré le changement de lieu, les organisateurs ont su conserver tous les aspects propres à cet événement musical, qui en font toujours sa réussite : la décoration, l'éclectisme de la programmation ou encore un évènement à taille humaine. Quelques 17000 personnes étaient présentes pendant 3 jours, pour le plus grand bonheur de tous.
Vendredi
Notre arrivée est bien laborieuse puisque ma vieille 205 attire d’abord l'œil des gendarmes puis des policiers. Deux arrestations sur 30 km, c'est décourageant. Avec en prime, beaucoup de pluie pour ce début de soirée. On prend conscience que ces petites mésaventures nous feront manquer
Gablé et
Sébastien Schuller. Nous décidons de prendre un apéro digne de ce nom.
La nuit tombe, nous entrons sur le site et nous découvrons un univers magique mis en scène par le collectif d’artistes,
Les Baltringos. Ils ont imaginé une décoration sur le thème végétal.
Après avoir échangé notre monnaie contre des éléphants et bu une pression bien fraîche,
Peter Digital Orchestra investit la Scène Végétale pour un set electro déluré. J’apprécie beaucoup mais je préfère me rendre à l'espace (VIP) VIM où se côtoient joyeusement artistes, presse et bénévoles. Arrive
Mix Master Mike au Chapiteau, qui déchaîne très vite la fureur du public pendant une heure de mix hip-hop, electro et rock. Beaucoup de festivaliers attendent
Etienne de Crecy devant la Grande Scène. On retiendra plus l'installation du Cube -structure métallique de 6 mètres de haut sur 6 mètres de large- et ses diverses projections, monté par le collectif
Exyzt, que son live. En revanche, sa performance reste de bonne qualité.
L'enchaînement des concerts se succède en cascade. Après diverses rencontres et retrouvailles, nous n'assistons qu'à vingt minutes du concert de
Success, dirigé par un dandy aux airs nonchalants, jouant une musique aux influences electro rock. Efficace. A la fin de ce dernier concert, l'équipe de sécurité ne tarde pas à vider le site, je retourne à l'espace VIM pour achever cette soirée.
Samedi
En cette belle journée ensoleillée, nous regrettons le parc de la Roseraie où nous passions de bons moments mais cette époque est révolue. Il faut désormais se rendre au centre ville pour assister aux concerts gratuits. Nous sommes curieux de voir
l’Entourloop, groupe lavallois réunissant DJ Raincut, Ptit Fat et khezR mais le cadre serait à revoir, alors nous préférons nous poser tranquillement au camping.
Nous arrivons de nouveau sur le site pour
CocoRosie, qui a su embarquer les festivaliers dans un tourbillon musical complètement onirique, en compagnie de
Tez, leur ami et beatboxer lavallois. Puis, nous découvrons la musique électro-acoustique et classique du
Chapelier fou. Après une halte à l’espace VIM, je me pose devant la scène pour
TV On The Radio. Le choix a été draconien puisque
Lilea Narrative joue en même temps. Pourtant, je n’ai eu aucun regret, si ce n’est la qualité du son et le choix des titres trop puisé dans Dear Science. Les membres du groupe débordent d’une grande énergie et assurent un concert époustouflant. Je pars quelques minutes avant la fin pour rejoindre les amis et ne pas manquer une miette de
Kap Bambino. Les deux compères sont complètement hystériques, le public aussi. Il transpire et enchaîne les pogos sur les rythmes frénétiques du duo bordelais.
Suivent
2 Many Dj’s qui n’auront aucun mal à transformer le site en véritable dancefloor géant. Fin de soirée avec
Popof qui nous a concocté un set magnifique. La foule en redemande, il est à peine 4h mais la 12ième édition touche déjà à sa fin.
A l’année prochaine les pachydermes et un grand merci !
