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Surf City

: Jekyll Island



sortie : 2015
label : Fire records
style : Indie rock / Noisy pop / rock psychédélique

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Tracklist :
01/ Beat The Summer Heat 02/ Spec City 03/ Jekyll Island (and The Psycosphere) 04/ Hollow Veins 05/ One Too Many Things 06/ What They Need 07/ Leave Your Worries 08/ Indian Summer 09/ Thumbs Up 10/ The End 11/ Jesus Elvis Coca Cola

Après 1 EP et deux albums, le groupe Néo-Zélandais Surf City nous revient avec Jekyll Island, une production où se mêlent diverses époques et influences musicales, entre le punk-rock des années 80, les mélodies psychédéliques des sixties, et la noisy pop de la décénnie 90.

Formé en 2004 à Aukland par Josh Kennedy et Davin Stoddard, le groupe est tout d’abord baptisé The Fibs puis Kill Surf City, en hommage à une face B d'un single de Jesus and Mary Chain. Le batteur Logan Colins et le bassiste Jamie Kennedy (le frère de Josh) les rejoignent ensuite. Dès lors Kill Surf City travaille sur l’enregistrement de quelques démos tout en poursuivant une tournée en Nouvelle-Zélande. C’est en 2006, après avoir accompagné Dinosaur Jr. en première partie de quelques-unes de leurs dates australiennes, qu’ils commencent à compiler un EP de six titres qui sortira finalement en 2008, sous le titre éponyme Surf City (nom du groupe désormais écourté depuis la découverte qu’une autre formation utilisait le même nom). En hommage à Pavement, cité comme une référence majeure par le groupe, Surf City persuade l’artiste Steve Keene (auteur de la pochette de l’album Wowee Zowee) de créer le visuel de leur EP. En 2010 est enfin produit leur premier album Kudos. Après quelques changements de line-up, leur deuxième album We Knew It Was Not Going to Be Like This sort dans les bacs en 2013.

Et c’est donc en ce début de printemps que le groupe nous propose son dernier opus : Jekyll Island. Fort d’influences diverses, comme l’ont été leurs précédentes productions, Surf City nous offre avec ici un avant-gout de ce que pourrait être cet été que l’on sent baigné par un soleil psychédélique. Beat the summer heat est ainsi un morceau d’ouverture parfait, avec ses effets de guitares qui ne cessent de s’entremêler, entre fuzz, delay et rythmiques surf jusqu’à aboutir à des riffs bruitistes qui ne peuvent que nous rappeler My Blood Valentine, une de leur référence et influence évidente.
Si le deuxième morceau de l’album semble plus convenu le voyage musical se poursuit néanmoins avec une rythmique basse/batterie soutenue pour Jekyll Island and the Psycosphere, morceau court et efficace baigné lui aussi par des guitares criardes et un son d’orgue venu adoucir le tout. Si la mélodie pop et la voix nonchalante de One Too Many Things nous rappelle la bonne époque des Dinosaur Jr., Leave Your Worries, le morceau suivant, semble tirer son influence de Pavement. Les deux morceaux ayant, tout comme la majorité des titres de cet album, comme point commun une énergie évidente générée par ne base rythmique solide, accompagnée d’un déluge de guitares et de voix qui nous invite à un voyage autant spatial, stylistique que temporel. L’été sera chaud d’autant que Surf City entamera sa première tournée européenne dès le mois prochain.



Chroniqué par Denishood
le 08/04/2015

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