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Gustaf Hildebrand

: Starscape



sortie : 2004
label : Cyclic Law
style : Dark-ambient

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Tracklist :
01/ Eta Carinae
02/ Dead Transmissions
03/ Journey to Orion
04/ Worlds of a Distant Sun
05/ The Cygnus Loop
06/ Descending Into the Silent Depths

Une ballade sonore parmi les étoiles et les astres, par delà des distances non mesurables, l'idée est bonne.
Physiquement, un tel projet reste encore du domaine de l'utopie pour tout être humain. En revanche, l'esprit, lorsque celui-ci est libéré de son encombrante enveloppe corporelle, peut tout à fait entreprendre ce type de voyage. Accroché à l'imagination comme à une fusée, il suffit de laisser l'ether infini prendre possession de l'espace vital qui nous est, à tous, imparti. Qui ne s'est jamais émerveillé devant le noir absolu d'un ciel nocturne, percé de part en part par le scintillement glacial des étoiles, qui n'a jamais émis le désir de se fondre dans le cosmos pour y entrevoir une réalité que nous autres, prisonniers de notre planète protectrice, ne pouvons connaître, au mieux concevoir.

Musicalement, Starscape tente d'exprimer avec éloquence le son du silence primordial, le vide absolu, la grandeur et le mystère d'une partie, presque fantasmagorique, de notre univers. L'homme cherche inlassablement à assouvir sa soif de connaissance, mais se heurte aux limites impensables de la galaxie et de l'espace, que bien faussement, nous appelons "nôtre". Au mieux, nous sommes les spectateurs émerveillés du mécanisme cosmique, avec ses créations, ses morts, ses naissances et ses métamorphoses inconcevables.
En y regardant de plus près, on se rend compte que Starscape flirte presque avec le minimalisme. Chaque titre s'étale lentement, avec une force inextricable. Les nappes sombres et sans fin se chevauchent, se mélangent et se propagent de manière vaporeuse, à l'image d'une nébuleuse en constante extension ( Eta Carinae ou encore le sublime Worlds of a Distant Sun). Parfois le vide nous porte le son extra-terrestre d'une note éternelle, qui résonne depuis la nuit des temps, et se répète en boucle machinale (The Cygnus Loop), quand ce n'est pas une plongée sans retour dans les abysses de la matière noire (Descending Into the Silent Depths).

En conclusion, et si vous ajoutez un superbe packaging cartonné qui illustre à merveille l'ambiance sonore, vous aurez compris qu'il s'agit là d'une des toutes meilleures réalisations en matière de musique atmosphérique de notre année 2004.
A écouter le visage tourné vers les cieux.

Chroniqué par Yragael
le 11/05/2004

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