Il s'en passe de belles en ce moment du côté du label Prikosnovenie. Un exemple : ce nouveau
Gor. Très posé, voire contenu, du début à la fin, il est strictement impossible de ne pas se laisser charmer par tant de beauté. Sans en faire des tonnes,
Qumran touche en plein coeur. Certains titres sont de véritables oeuvres d'art musical, comme
Bene Elim où clarinettes et percussions rituelles se mêlent aux murmures divinatoires.
Yahil et son énergie débordante, accaparant chaque sens en les maintenant en éveil, flattant l'oreille et les neurones. La voix particulièrement pure de Francesco se trouve sublimée sur plusieurs titres tels que
Dominus ou
Veyatsà, enchanteresse et porteuse d'un voile bénit. Si peu de choses à rajouter, sauf l'envie de redire une dernière fois tout le bien qu'inspire
Qumran. Par moment le ton devient franchement religieux, mais rien, absolument rien n'est dérangeant. Place aux ambiances soyeuses et méditatives, place aux lamentations et à la béatitude.
Chroniqué par
Yragael
le 30/10/2003