Le fait que
Peter Petersson (
Sophia,
Arcana) ait produit cet album à son studio Erebus Odora, en Suède, donne une idée de ce que peut être le ton général de
Miserere.
Son influence est plus que présente tout au long de la production, mais
Karjalan Sissit adopte un sens de la composition assez different, encore plus proche de la musique cinématographique. Alors qu'un homme hurle "only the strong survive !" sur
Pig society, les explosions orchestrales s'enchaînent, agrémentées de choeurs possédés.
Haarschsnitt se veux encore plus dur, rempli de frappes métalliques et saturées, soutenant une mélodie triste et grave.
Inner pain poursuit la voie rugueuse et inhumaine insufflée par le morceau précedent, encore plus malsaine.
Den bittra mannen et
Dagen då fingrarna gick av i fabriken mêlent dark-ambient et indus, enregistrements radio et introversion. Totalement suffocant.
Requiem, comme son nom l'indique, est une froide symphonie, teintée de colère noire et déterminée. Envolée guerrière et martiale pendant
Discipline now et violence effrayante sur
She was a whore anyway. Eprouvant, même pour un habitué. Pour finir,
Symphony 2 : Finlandia messe recouvre de son voile ténébreux l'auditeur. Déprimante et superbe, profonde et grandiloquente.
Si on peut comparer
Karjalan Sissit et
Sophia sur de nombreux points, il en est un qui met tout le monde d'accord : le talent. Sans conteste l'album de dark-martial de cette fin d'année. A ne manquer sous aucun prétexte.
Chroniqué par
Yragael
le 00/00/0000
http://www.myspace.com/maxyearning
par Yearning (le 11/06/2007)
Un album magnifique... Arrivant au 6ème titre "Requiem" l'athmosphère devient apaisant, c'est une nécessité ce moment de détente après avoir eu l'impression d'être sur un champ de bataille!
ça secoue incroyablement ensuite avec le 8ème et avant dernier titre "She was a Whore Anyways" pour enfin finir sur une magnifique ambiance.
à ecouter, les mots manquent pour décrire, c'est impressionnant!