Second opus d'
Atlas Project,
Wechma se veut plus aboutit, que
Barbaresque, plus expérimental aussi.
Un chant de grillons en guise d'ouverture sur
57, puis un son de harpe annonce le début de
292 (Alch). Groove pointu et mécanique qui va crescendo, suivit par tout un ensemble de cordes, dans le plus pur style symphonique nord-africain. Pari réussit : les deux influences se mélangent, sans se marcher sur les pieds.
417 (=/Roots) débute par un long passage ambient, laissant place ensuite à des percussions fracassantes tournant en boucles soutenues.
165 (Wechma) est un court titre ambient, mêlant percussions discrètes, luth et accordéon.
165 (Mmm) est quand à elle une pur transition électro. Drones et groove post-industriel se disputent l'espace sonore, jusqu'à la saturation. Hypnotique et intransigeante. Violons mystiques, percussions répétitives et rythme noisy sur le superbe
489 (Crooning), sans doute le passage fort de cet album. Courte pause expérimentale avec
154, puis retour des sonorités traditionnelles et électro pendant
314 (Gatlato). Frénétique, et invitant à la transe. Enfin,
243 (Giia) referme
Wechma, tout en puissance. Ambiance pesante et froide. Comme si l'indus devenait acoustique et les percussions digitales. A noter la présence d'une plage CD-rom, intéressante et bien réalisée par le compagnon de
Norscq,
Servovalve.
En bref,
Wechma est en tout point un travail de recherche musicale maîtrisé. Les émotions se succèdent, se bousculent.
Chroniqué par
Yragael
le 00/00/0000
par arrohm (le 01/11/2006)
j'ai découvert ce disque sans l'avoir rechercher, et ce fut une trés bonne surprise dès la première écoute, par la suite j'ai continué d'apprécier et de découvrir cet album riche de surprises.
Original, et c'est déja beaucoup, au milieu du tas semi-innerte des productions electroniques en général, ce disque se range pour moi à côté des plus grands, à savoir plastikman et pole.