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Yeti Lane + Egyptology

: @ Point Éphémère - 31/03/2012



Notre compte rendu

On n’avait pas vu Yeti Lane en concert depuis cette date partagée avec Clues au Glazart. A ce titre, on a le souvenir de ne pas avoir été frappé par la prestation de ces derniers. Certes le trio, désormais duo, n’a plus rien à démontrer dans le registre de la pop indé sophistiquée aux accents 70s. Et c’est ce qui nous avait pas mal séduit à l’écoute de leur premier album. Toutefois, le passage par la scène pêchait dans l’ensemble par un certain manque d’implication. Car c’est un exercice compliqué que de passer par celui de la scène. Une épreuve qui consiste clairement à incarner sa musique, et non simplement à la jouer à la perfection.

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Car oui les membres de Yeti Lane bluffent par leur aisance à faire des choses techniques avec dextérité et décontraction. Et c’est encore ce qui nous a frappé lors de la soirée Clapping music donnée au Point Ephémère. En effet, le groupe créé sur les cendre de Cyan and Ben, par ses trois représentants de la gente masculine, ne compte désormais plus que deux activistes en la personne de Charles Boyer (batterie, synthé) et Ben Pleng (guitare, chant, claviers). Toutefois, le groupe continue de jouer en donnant l’impression de se dédoubler. Chaque membre cumul les mandats : synthétiseurs, boites à rythmes, sampler, batterie joués en temps réel pour l’un et guitare, voix et clavier pour l’autre. Regarder Charles Boyer gérer chaque instrument simultanément avec précision, sans véritablement sourciller vous scotche. D’autant plus que le groupe n’a pas choisi la facilité en œuvrant toujours dans le registre du travail d’orfèvre. Précis et efficace, Yeti Lane refuse d’officier dans le cadre de sonorités plus massives, voire brouillon. Ce qui leur aurait permis de meubler plus facilement le vide laissé par le départ d’un de ses membres.

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Le groupe défend avec détermination les couleurs de leur nouvel album, The Echo Show. Petit bijou de pop rétro futuriste, qui a permis à cette formation de définir véritablement son identité sonore. A ce jeu le groupe marque une certain décontraction, avec parfois des moments de jubilations affichés. Un différence notable qui tranche avec la précédente prestation que nous avions pu voir au Glazart. Sans pour autant être des bêtes de scène, le groupe semble avoir ses repères sans pour autant encore totalement être affranchi de l’attention que leur réclame l’exécution sur scène de leur nouveau répertoire. Désormais Yeti Lane a enfin un répertoire à la hauteur de nos attentes. Il ne leur manque plus grand chose, sans doute quelques concerts dans les pattes, pour que sur scène, le groupe puisse d’avantage s’amuser et ainsi transformer l’essai. Car le résultat escompté n’est plus très loin.


par Guillaume C.
le 31/03/2012

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