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Timber Timbre

: @ Café de la Danse - 17/03/2012



Notre compte rendu

Creep On Creepin’ On fait parti des disques qui ont marqué l’année passée. Alors quoi de plus logique que de fendre la foule du Café de la Danse, un samedi soir pluvieux de mars, pour se faire une petite place parmi une assistance déjà bien tassée.

Décidément, on est abonné aux concerts archi complets. D’un certain point de vue, cela n’est pas un bon signe, car il est souvent épique de trouver une bière ou de se faire une maigre place parmi une assistance qui veut tout autant que vous voir un bout du concert. Mais qu’importe, on sait qu’on ne finira pas écrasé par un public rendu trop nerveux par ce concert. En effet, voir Timber Timbre, c’est assister à la messe. Une messe noire et crépusculaire en présence d’un public, assis dans toutes les postions, concentré, amusé... et silencieux.

L’homme est en solo avec sa guitare, sa voix, une grosse caisse et son mini bar (thé, eau...). Une présence christique, pour un Taylor Kirk dont l’allure se rapproche de celle d’un gourou aux accents mormons (pantalon, chemise, long collier de barbe, croix tatouée sur le bras gauche) sorti des années 50/60.

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Car oui notre homme mélange les genres avec son country blues aux accents rockabilly servi par une guitare, une grosse caisse, un tremolo et une reverb dans une voix digne d’un Elvis ressuscité. Ici pas de fioritures, juste un type assis dans le noir le plus complet. Juste le blues brut dans sa forme et une lumière rouge comme le sang. Car notons le, on parle rarement de la scénographie des concerts, car autant dire qu’elle se limite à pas grand chose de notable. Mais là on n’aura jamais été aussi content de finir assis au Café de la Danse, dans ce décor en noir et rouge. Timber Timbre y apparait seulement éclairé de rouge par divers projecteurs. Et l’évocation de cette couleur suffit à résumer ce concert, car oui le rouge c’est à la fois la passion, la chaleur, la sexualité, l’ardeur, le triomphe (et quel triomphe), la colère, le danger, le sang, le feu, la lave... Taylor Kirk apparait dans ce cadre dantesque comme un poisson (rouge) dans l’eau. Affichant une folie douce à base de grimaces étranges, de conversations tantôt étranges tantôt comiques avec un public fasciné, Timber Timbre en impose. Et en ce soir pluvieux de mars 2012, on est ravi d’avoir pu en profiter.


par Guillaume C.
le 18/03/2012

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