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Sioen + Absynthe Minded

: @ Café de la Danse - 31/03/2008



Notre compte rendu

Le Café de la Danse accueillait deux groupes belges, Sioen (prononcer Sioon) et Absynthe Minded, pour une soirée pop-rock. Une salle idéale pour ce type de concert, intimiste, proche du public et où l’on profite pleinement du spectacle, assis dans une chaise inconfortable.

Une soirée amorcée par le groupe Absynthe Minded. Cinq garçons navigant entre les styles, du rock énergique au jazz, en passant par la pop, où la contrebasse et le violon font bon ménage. Une prestation réussie, sans fausse note, qui m’a agréablement surpris. Les chansons plus acoustiques prennent des accents de jazz manouche quand le violon, la contrebasse, la guitare sèche et la pianos se répondent.


On apprécie l’unique guitare (la plupart du temps) qui laisse place aux autres instruments et véhicule un rock épuré et non surchargé comme c’est si souvent le cas. La voix un peu cassée, typique de la nouvelle scène rock anglaise, s’inscrit parfaitement dans l’univers du groupe. Absynthe Minded concluera même sur un morceau plus psyché de rock progressif parfaitement maîtrisé, où le violon et le piano useront de la distortion à bon escient.


Le concert de Sioen démarre calmement, rythmé par l’inévitable piano, arme de poing du groupe, quelques accords de guitare et une batterie sourde. J’attends avec impatience l’entrée du violon, qui me fait tant vibrer dans leur musique. Il vient… mais je suis déçu. Je ne retrouve pas les envolées classiques présentes sur l’album Potion. Le charme du groupe est là, avec une voix atypique, qui nous rappelle Aaron. Mais cette voix ne semble pas coller parfois, quand la musique se fait trop violente, l’organe vocal ne suit pas. Trop gentil peut-être.

Le résultat s’avère beaucoup plus agréable quand le groupe aborde le registre des ballades pop-rock gentillettes. Sioen flirte parfois avec la soupe commerciale, mais sans jamais tomber dedans. A l’image de No conspiracy at all où pour la première fois, le piano et le violon s’accordent parfaitement, malgré des paroles bien pauvres. Peu importe, la musique est là. Le public reconnaîtra rapidement le “tube” du groupe I need a drug, entraînant et distillant un excellent groove.


Le moment que j’attends avec impatience arrive enfin. Quelques musiciens quittent la scène et laissent place au violon, au piano et au chant. Voici que commence Too good to be true, titre qui me donne tant d’émotions dans sa version live (à écouter sur le myspace du groupe). Le violoniste est incroyable et pose une mélodie envoûtante sur les accords de piano, accompagnés par la voix sensible du chanteur Frédérik Sioen. Triste, mélancolique, cette chanson me fait voyager et me fait oublier ma petite déception du début de concert. Les spectateurs belges réclament une autre chanson (enfin je crois) dans une langue qui m’est totalement inconnue. Sioen reviendra pour un titre plus rock et partira sous les applaudissements.

Je repars de Bastille avec de jolies mélodies en tête, surpris par Absynthe Minded mais légèrement déçu par la prestation de la révélation pop rock belge Sioen.

par Camille
le 01/04/2008

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