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Blur

: The Ballad of Darren



sortie : 2023
label : Parlophone
style : Indie pop / Rock

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Tracklist :
01/ The Ballad 02/ St Charles Square 03/ Barbaric 04/ Russian Strings 05/ The Everglades (For Leonard) 06/ The Narcissist 07/ Goodbye Albert 08/ Far Away Island 09/ Avalon 10/ The Heights

The Ballad of Darren est le neuvième album studio du quatuor britannique Blur. Sa sortie survient huit ans après The Magic Whip (2015), qui amorçait déjà un changement de style chez le groupe… Disons plutôt, une maturation des désormais quinquagénaires. Certainement que le cours de la vie et les hauts et bas d’un des groupes pionniers de la Brit Pop font de cette Ballad of Darren un objet particulier dans la discographie du groupe.

Déjà, par sa durée, l’album est plutôt court (trente-six minutes) si on le compare à ce dont nous a habitué le groupe par le passé. En contre-exemple, 13 (1999) durait plus d’une heure ! La « balade » est donc plutôt courte, parsemée de brèves « ballades » exprimant leur propos dans des espaces temps éphémères (Goodby Albert, Barbaric).

Les questionnements et autres réflexions philosophiques pondèrent ces moments éphémères comme des petits cailloux le long d’un chemin de campagne. « What’s the point in being in Avalon if you’re not happy when it’s done? » (« Quel intérêt à être à Avalon si tu ne te sens pas heureux une fois que tout est fini ? ») chante Damon Albarn sur Avalon.

Ces coups de rétroviseur servent également d’hommages aux ainés du groupe, comme sur St Charles Square qui évoque le Scary Monsters (And Super Creeps) de David Bowie & Robert Fripp ou la ballade acoustique The Everglades (For Leonard) en hommage à Leonard Cohen. Passé et présent, main dans la main, le temps de la commémoration.

La continuité avec le passé, en particulier celui du groupe, se retrouve également sur The Ballad of Darren. Déjà par le titre de l’album (Darren Evans a longtemps été garde du corps pour Blur) et sa couverture, la troisième sur le thème de l’eau et de la natation, après Leisure (1991) et The Great Escape (1995). On retrouve aussi des éléments musicaux en lien avec d’autres morceaux du groupe : Far Away Island comme une « B-Side » chantée d’Optigan 1 ou encore The Heights qui nous emmène dans des hauteurs naturelles et émotionnelles, 28 après le très touchant bulletin météo de This Is A Low.

Malgré le temps passant inexorablement et les moments de séparation officiels (le split suite à la sortie de Think Tank) ou dus aux nombreux projets des membres du groupe (notamment Albarn en solo et avec Gorillaz, ou Coxon pour The Waeve et ses projets de musique à l’image pour Netflix), Blur revient avec candeur et modestie pour offrir à son public un album très bien ficelé et rempli de nostalgie (The Narcissist). Rien de surprenant pour ces quatre garçons dans le vent ayant parcouru ensemble trois décennies et défendu à leur manière la musique anglaise jusqu’aux plus hautes reconnaissances internationales.



Chroniqué par Jonathan
le 22/07/2023

Tags : Blur | Indie pop | Rock

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