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Stephen Malkmus & The Jicks

: Sparkle Hard



sortie : 2018
label : Matador
style : Indie rock

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Tracklist :
01/ Cast Off 02/ Future Suite 03/ Solid Silk 04/ Bike Lane 05/ Middle America 06/ Rattler 07/ Shiggy 08/ Kite 09/ Brethren 10/ Refute 11/ Difficulties / Let Them Eat Vowels

L'été arrive, et avec lui quelques disques nous incitant grandement à faire trempette bronzette. Déjà deux en tout cas. Avec Any Day de The Sea and Cake nous avions déjà déplié les transats, avec ce nouveau cru de Stephen Malkmus & The Jicks nous allons pouvoir commencer à siroter les cocktails alcoolisés. Avec modération bien sûr, la modération étant certainement le maître-mot de ces deux formations de quinquagénaires s'étant inscrit dans la durée comme peu d'autres. Plus que de la modération, il faut reconnaître chez Stephen Malkmus une certaine forme de négligence voire de je-m-en-foutisme pleinement assumé. Mais avouons que c'est sûrement cette dégaine de glandeur qui rend ses albums si addictifs, ses failles si attachantes, ses chansons si personnelles, et ce depuis son ancien groupe gravé depuis au panthéon de l'indie-rock : Pavement.


Si le temps de la lo-fi semble bel et bien derrière lui, Stephen Malkmus en a toutefois gardé une spontanéité et un goût pour le bricolage détraqué (ou le détraquage bricolé) qu'il met au service d'albums se hissant toujours dans le haut du panier du rock indépendant américain et auxquels s'ajoute aujourd'hui ce très inspiré Sparkle Hard à la recette pourtant inchangée. Bien sûr nous n'attendions pas un Yankee Hotel Foxtrot de sa part (mais qui en est réellement capable ?) et Stephen Malkmus a la modestie de ne pas chercher à révolutionner quoique ce soit. Néanmoins cette modestie ne cache rien d'autre qu'une grande force tranquille car ce nouvel opus n'est pas loin d'être impérial. Sparkle Hard arrive surtout à être fort généreux en un temps record, nous offrant armé de ses Jicks des folk song impeccables et des compositions fluctuantes agissant vite comme une drogue, celle des plaisirs coupables. L'album est traversé de cassures rythmiques et d'envolées mélodiques marquantes, de riffs accrocheurs, de guitares baveuses à la lisière du rock prog. Il nous offre même comme cerise dans le cocktail un duo avec Kim Gordon que nous avions pas entendu chanter depuis longtemps (si l'on excepte son Murdered Out de 2016). Sparkle Hard est à écouter sans modération.



Chroniqué par Romain
le 24/05/2018

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