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					Klub des Loosers : La Fin de l'Espècesortie : 2012
					label : Les Disques du Manoir
					style : Hip Hop
					achat/téléchargement					
					
						Tracklist :01/ Vieille Branche
 02/ L'indien
 03/ Volutes
 04/ Destin d'Hymen
 05/ L'animal
 06/ Encore merci
 07/ La fin de l'espèce
 08/ La chute
 09/ Mauvais rêve
 10/ Jeu de massacre
 11/ Non-père
 12/ Carte postale
 13/ Au commencement
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	Ma chronique est haineuse, oui. Mauvaise foi, aphorisme définitif, mes amitiés au monde moderne. Si je devais faire un recueil de ces dernières je l'appellerai « Mon Combat », mais le titre est déjà pris. Je sais, je n'aime pas le hip hop français. Cette scène hybride dégueulasse, enfant illégitime, croisement de la maison mère américaine et du papa mauvais goût français. Monstre hideux, portant en haut de l'affiche au lieu du pilori, et ce via ses ayatollahs imbéciles, des Fabe, des Kery James et autre organe propagandiste de Julien Dray et de ses copains de loge (ne pas comprendre ici « backstage ») . Qu'en reste t-il ? Le hip hop français n'est que l'argument majeur de l'échec du regroupement familial. 
 Doit-on réellement comparer Fuzati et Orelsan? Puisqu'il faut apparemment passer par là pour avoir quelque chose à dire, si je devais exprimer mon sentiment sur ce dernier, et ce, au pro-rata de l'engouement qu'il suscite, Orelsan, c'est de la merde. Médiocre...en demi-teinte...en quart de chanfrein...du vernis qui s'effrite...demi-engagé. Une hype, des clips, des singles, du vide. De quoi fournir une demi-molle. Là demi-molle honteuse, celle provoquée par la maman du copain d'enfance lors de l'enterrement de ce dernier. La comparaison en elle-même est une insulte. Syphilitique et gonzoïde. Premier degré par dessus le marché. Le faux drapeau du hip hop alternatif français, comprenez ici, rap de blanc, novlangue de dir' com' pédéraste, mangeant des salades au thon en costume sur mesure le midi à la Défense. En écoutant Orelsan, donc. Qui réellement prend son pied en écoutant un de ses disques ? J'emmerde Freud et son attrape-bifton talmudique qu'est la psychanalyse, mais j'aurais vite fait d'établir un diagnostic immédiat, sans détour, et gratuit.
 
 Une fois balayé ces vérités utiles, place au disque. La Fin de L'Espèce.
 
 Vive La Vie était jusqu'à lors le meilleur disque de hip hop français. Pas loin devant le premier Fatal Bazooka et Les Spectres du Bitume, je le concède. La Fin de L'Espèce, c'est une sorte de suite, en mieux. C'est la fin du hip hop français. Haine et romantisme, Amour et romantisme, toujours, Fuzati, Guitry, le tabac est brun, le gigot est à l'ail, le vin est pur, et les femmes sont jeunes. On en revient à la demi-molle, à la demi-mesure. La Fin de L'Espèce déborde d'excès, maîtrisé par le talent des rimes. Le Klub tient là son manifeste esthétique. Car, à bien des égards, parle-t-on toujours de hip hop. Des boucles, un MC. Et du cyanure. Mieux produit, sans temps mort, avec un Fuzati plus à l'aise au micro et plus constant à la rime qu'il y a huit ans. Les boucles font mouches. Les textes sont violents. Le discours ? Peu importe, du moment qu'il y ait du style. Fuzati se tient à sa démonstration kamikaze. Il la défend, lui donne vie pendant treize titres, sans redite, sans relâcher la pression. La mesure n'a pas sa place dans pareil disque ambitieux. La France a toujours été un pays de chansons à discours, ce qui a causé sa perte, pour devenir le pays de l'anti-musique. Cioran en disque? Jusqu'au- boutiste, sans second degré, drôle cependant. Car on rigole beaucoup.
 
 
 Album mixé par Detect. Masterisé par Detect. Produit par Fuzati. Textes par Fuzati. Scratches par Detect. Pochette Fabrice Lecoq.
 
		Chroniqué par 
		Lebowski		le 29/05/2012
 
 
		
		
			
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	par keuklin (le 13/07/2012)
 bon, pas d'accord avec l'avis du chroniqueur sur l'album (la fin de l'espèce ne pas pas décoché un sourir, en comparaison de vive la vie,+ j'ajouterai que je me suis bien régalé de "hip hop français", pas qu'à base de fuzati, sans honte aucune.
 
 Par contre, merci de dénoncer cet étron bas de gamme qu'est Orelsan, mais bordel, ce faux gars, cette fausse musique, ce sous-produit que c'est, le type qui se laisse pousser les cheuveux pour être plus séduisant pour un public sur lequel il tentera de cracher tout au long de ses albums vains et plats. Qu'il crève. mais c'est déja certainement fait, comme le type n'a certainement aucun début de conviction artistique, il va pas tarder à disparaitre, après que sa maison de disque l'ai bien essoré.
 par unpassant (le 12/07/2012)
 Bel article. La comparaison avec Cioran fait mouche. Pour ce qui est de l'anti-musique, c'est tout à fait vrai. L'engagement continu a donné du fade continu. En bref, bon article mais quelque peu court. Tout comme La Fin de L'espèce.
 par J.Vance (le 31/05/2012)
 Voilà, c'est dit. Merci.
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