Déjà 4 albums en autant d’années pour le duo Marconi Union composé de James Crossley et Richard Talbot. S’ils viennent de Manchester, on est bien obligé de constater que leur musique lorgne davantage vers l’électro minimaliste allemande que l’intelligent techno anglaise. A l’écoute de leurs productions, on pense tout de suite aux travaux de Robert Enke (Monolake), avec un style oscillant entre la techno ambient et l’IDM.
Sur les 7 pistes, quasiment toujours la même formule : sur des tempos alenguis flottent des nappes évasives à peine relevées par quelques discrets glitchs ou clicks and cuts. L’ensemble est minimaliste dans sa démarche, c’est une certitude. Presqu’un peu trop d'ailleurs, serait-on tenté d’ajouter. Car il peine aussi à décoller vraiment. Ca manque même singulièrement de ressort et de prise de risque.
Dommage car les intentions étaient bonnes, et plus particulièrement dans la création d'une certaine atmosphère, urbaine, nocturne, notamment sur Red Line 12am ou Akihabara.
Un disque assez quelconque au final, qui ne restera pas dans les annales. Robert Enke peut dormir tranquille.
Chroniqué par
Fabien
le 19/08/2009
