« Ca ressemble à du sous
Moodymann ». J’ai entendu cette remarque avant même d’avoir écouté cet album dans sa totalité. Elle m’est toujours restée par la suite alors que j’avais tant apprécié les premiers morceaux. Mais difficile de ne pas partager cet avis après s’être fait l’intégrale de l’opus.
Mais prenons les choses dans l’ordre. Ce
DJ Sprinkles déjà , qui est-il ? Et bien c’est
Terre Thaemlitz, producteur américain polyglotte qui tourne depuis 20 ans déjà. Loin d’être un inconnu en somme.
DJ Sprinkles est en fait son projet house, qui se concrétise aujourd’hui par un premier album :
Midtown 120 blues.
Un album tout en légèreté et en simplicité mais avec un côté old-school assumé. De la deep house à l’ancienne, faite avec des instruments d’aujourd’hui pour résumer. Vaste problème pour les puristes mais pas pour moi. Car c’est avec facilité que je plonge dans cet océan d’harmonies simples et d’ambiances ouattées, et ce même lorsque l’on flirte dangereusement avec le cheesy. C’est souvent le risque en matière de deep house me direz-vous.
La première impression me semble bonne donc mais à bien y creuser on décèle malheureusement un déficit d’âme rédhibitoire, contrairement à du …
Moodymann par exemple ! Alors oui c’est sympa, mélodique, planant, chaleureux mais OUI c’est aussi du sous
Moodyman. Dommage !
Chroniqué par
Fabien
le 19/04/2009