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Captain K.Verne

: s/t



sortie : 2006
label : Komod-O Dragon Productions
style : Electro-rock / Trip-Hop

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Tracklist :
01/ And The Story Goes On
02/ Do Or Die
03/ D'You Like Lamb, Dude ?
04/ Oscar de la Hoya
05/ Casino Royal
06/ A Bird Like Me
07/ Androïds Dreaming
08/ Les Lignes Droites
09/ Para Qué
10/ Don't Bogart That Joint
11/ Hot Water From The Sun
12/

Difficile de cerner qui fait quoi dans ce trio au nom lourd de conséquences (se remémorer ainsi ses années Croc-Vacances ne se fait pas sans mal). Producteurs (Komod.O Dragon Production), bootlegers (Processor Tournesol crew), gérants de label (Weed Funes) , on a même du mal à croire que ce Captain K.Verne puisse être en fait un groupe. Un groupe de quoi, au fait ?

Successivement ou tout à la fois pervertisseurs de scratch, savants fous du groove, sagouins du beat. Et de toutes ces casseroles la plus cabossée : des saligots de surdoués qui ont su faire leurs armes en courant, sans peur de passer sous les échelles de valeurs, prônant la fusion des genres et l'éradication des chapelles. Ces lieux devenus depuis communs. Et finalement fuis telle la peste sur cet album.

Produit par Kid Loco, le trio tente pour la première fois de dépasser ses délires de "bastardisation" de la pop et d'assumer ça sur la longueur d'un album après un maxi sorti en 2003, 2 morceaux posés en 2002 sur la B.O.B. (Bande Originale du Bouquin) de Cailloux Sacrés de Nicolas Richard et quelques remixes pour des potes (Portobello Bones, Cornu).
Ici les titres iconoclastes sont de la "party" : de ballades électro-rock gonflées à l'hélium (And The Story Goes On ou le sautillant et désuet D'You Like Lamb, Dude ?) en instrus trip-hop dévergondées (Androïds Dreaming et le phrasé sous influences de Mau d'Earthling), le choix des cocktails est varié.

Du coup, même si l'atmosphère est parfois chargée (le plombé Kosho Game ou le slam glauque de Les Lignes Droites), c'est ambiances festives, soniquement chiadées (l'opiacé Hot Water from The Sun) et essentiellement épicuriennes (le funk intoxiqué de Do or Die ou le fumeux Don't Bogart That Joint) à tous les étages.

Captain K.Verne vous prend par le colbac et vous fait dévaler ces douzes plages sans temps morts ni pincettes. Vous sortirez en nage de l'antre de ce trio déglingué ou resterez morts saouls accoudés au comptoir, rincés par cette bande de doux dingues. On le serait à moins, devant une telle déferlante de tchache (Oscar de la Hoya, hommage au boxer playboy du même nom) et d'énergie (le blockbuster Casino Royal avec les riffs endiablés de Sébastien Martel).

Combustion spontanée et jouissance non feinte de faire bouger les têtes voilà leur credo. Juste ça : le bonheur d'être un groupe parmi les plus béatement rentre-dedans de ce coin-là du globe. Pourvu que ça dure !

Chroniqué par Yvan
le 09/10/2007

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