Sur la foi du titre
Dreamer, on déroulerait bien le tapis rouge direction le Panthéon de la Pop à
Clark. Clavier bondissants, batterie sautillante, guitares et chants accrocheurs... Un morceau d'une redoutable efficacité.
Auteur, compositeur et projectionniste à ces heures perdues,
Clark nous propose un voyage
« Behind the stars » soit un décollage immédiat direction la voie lactée à base de bidouillage sonores, de voix vocodées, de guitares et de claviers.
Seulement on peine à retrouver le même allant, la même fraîcheur, sur toute la longueur de l'album... D'où l'interrogation : ce single,
Dreamer, est-il le faire valoir de l'album ? Ou fait-il tout simplement de l'ombre au reste des autres morceaux ?
C'est qu'à tenter le grand écart entre Rock indie et ambiances electro lorgnant fortement vers le disco (
George Michael rôde même sur certains morceaux),
Clark s'égare quelque peu en chemin (l'insipide
Another Morning.
On ne peut enlever à celui-ci son talent de compositeur (l'ambiance particulièrement réussie de
No fear ou l'émouvant
Starring) et nombre de morceaux donnent des fourmis dans les jambes (
Paradize Valley). Mais le mieux est l'ennemi du bien et, il manque un peu de simplicité à cet album, qui se perd entre ces différents styles.
Au vue du potentiel de cet album, on peut espérer que
Clark nous réserve des aventures musicales encore plus excitantes pour la suite. En attendant on se remet un petit coup de
Dreamer.
Chroniqué par
Cyril
le 28/09/2007