Damien Granier, alias
Das Glow la nouvelle signature d'
Institubes (label que l'on ne présente plus, fondé par
Teki Latex (
TTC) et
Tacteel (
TTC,
Fuckaloop)), sort un premier maxi de trés bonne facture intitulé
Weiss Gaz, se plaçant bien au-dessus de ceux du jeune
Surkin récente signature du label lui aussi. Il se démarque en effet d'eux par une production plus léchée et personnelle, ainsi que par des ambiances plus prenantes.
Weiss Gaz commence par le fabuleux
Cathedrale. On est ici proche d'une techno aérienne avec des réminiscences electronica, minimale et transe que l'on retrouve entre autres dans les sorties du label
Border Community en passe de devenir le son electro du moment (Minilogue, Extrawelt, Pantha du Prince, The Field, etc). Ce titre nous envoute avec sa ligne de basse qui monte, l'atmosphère céleste des nappes de synthé, ou encore ces glitchs organiques qui envahissent le corps pour soudain laisser place à un kick techno. On se met ainsi à danser en rêvant de toucher un jour les étoiles.
Changement de décor sur la face B avec
Weiss Gaz qui donne son nom au maxi. Ici
Das Glow nous offre une track plus brute et plus classique pouvant rappeler
Daft Punk période
Homework. Mais sa prod plus électro, plus numérique, le fait se demarquer d'une autre mouvance qui recherche un son crade en quête d'efficacité, en plagiant ce même
Homework inlassablemant...
Le maxi se termine par le morceau
Vulcanice, sorte de Hummer sonique qui devaste tout avec cette basse vombrissante et ces gimmicks hypnotiques, nous étouffant, nous privant d'air, pour mieux agir sur nos cerveaux. Un grand moment dancefloor donc.
Weiss Gaz nous rassure finalement un peu quant à la direction artisque du label Institubes qui commencait à se répéter et à en lasser certains, en révèlant un artiste aux sons bien à lui et aux influences maitriées.
Das Glow marque donc son empreinte dans la galaxie techno, empreinte que l'on aimera suivre partout où elle se trouve.
Chroniqué par
Paul
le 28/02/2007