En compagnie de six musiciens invités pour l’occasion, Laurent Rochelle continue d’interroger les formes possibles à donner à ses propres compositions.
Au son d’une clarinette basse, de flûtes transylvaniennes ou d’un piano, Rochelle mène ses partenaires sur les chemins de compositions minimalistes et répétitives (Sous la surface des mots, Désormais Zéro), de ritournelles sauvages (Antesit, Mermaid’s Tango) ou ludiques (Chanson sous la pluie, Sinfonia Mariposa), ou de mélodies combinées à quelque brin de musique concrète (La disparition).
Donnant dans un folklore hybride rappelant parfois Pascal Comelade (Sous la surface des mots, Mangroves), il suit, obstiné, sa route d’inventeur agréé d’airs contemplatifs. Détaché, il distribue les charges naïves et enchantées, qui enveloppent des thèmes simples autant qu’efficaces.
Chroniqué par
Grisli
le 07/02/2007