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Diving with Andy

: Diving with Andy



sortie : 2006
label : Dièse
style : Pop

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Tracklist :
01/ Andrew
02/ Manderley
03/ October in May
04/ Where Does it Lead?
05/ Balancing my Head
06/ Wasted Time
07/ The Waltz
08/ Feeling Insecure
09/ Unsure
10/ Dear Wishing I Could Taste Him

Diving with Andy c’est au départ un malentendu téléphonique. Le nom de ce jeune trio devait être « Dining with A », en référence à une nouvelle américaine, mais cela a été compris de travers et c’est resté : inutile de se parer de pseudo références lorsqu’on a du talent, cela parle de soi-même. Cela explique aussi en partie leur signature chez le label Dièse, fraîchement fondé sous la direction d’artistes comme Benjamin Biolay ou Kerenn Ann.

DWA, c’est tout d’abord Julien Perraudeau et Rémy Galichet, qui cumulent à eux-seuls les rôles de guitariste, bassiste, batteur et ingénieur du son pour le premier ; pianiste, compositeur et arrangeur pour le second. DWA c’est aussi Juliette Paquereau, une chanteuse à la voix veloutée, sorte de synthèse de Stina Nordenstam, Suzanne Véga et Cat Power, à qui elle ressemble également physiquement. Juliette fait de la chanson française… en anglais, sans prétention, avec un accent impeccable. Sa voix est douce, avec cette boule amère permanente dans la gorge qui manque de la faire basculer dans le mélo : « A funny tricky strange taste ».

Les dix titres mettent en scène Andrew, personnage marqué par le taedium vitae. Les mélodies évoquent des ambiances surannées, mélancoliques tout en restant entraînantes. Les boucles de batteries sont épurées au maximum pour laisser s’exprimer basse électrique et doux arpèges folk (October in May) ; un violon orchestral emboîtant régulièrement le pas du piano (Andrew). Sans arrangements la musique n’est rien ou presque, c’est précisément dans ce domaine que les deux figures masculines excellent, parant la voix et les textes de Juliette des mille atours nécessaires pour produire un ensemble souriant, dansant et sophistiqué.

Intégrer la compilation CQFD 2006 des Inrocks n’était qu’une cerise sur le gâteau de Diving with Andy, retenez bien ces noms qui, sinon le devant, hanteront le derrière de la scène des vingt prochaines années.

Chroniqué par Strangeflower
le 22/01/2007

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3 commentaires

par freddo (le 29/01/2007)
Je veux réagir au message précédent : pourquoi les groupes français ne pourraient pas chanter en anglais ? Il y a tellement de bonnes choses. Je trouve que les groupes qui chantent en anglais apportent plein de nouvelles choses alors que la variété français me donne vraiment le cafard. Toujours les mêmes têtes...
www.yawam.info
par gwado (le 25/01/2007)
Diving With Andy c'est vraiment coule!!!
Vraiment un beau disque, un groupe qui, pour moi, est de la même trempe que Syd Matters, Rhesus, Seb Schuller ou encore Tahiti80, pas forcément dans le style mais dans le fait qu'ils sont tous des exemples de ce que la France peut produire de plus talentueux!

par JC (le 25/01/2007)
Je suis chauvin. Je le sais.

Mais pourquoi faut-il toujours que certains artistes français fassent tous leurs albums en Anglais ? J'ai toujours beaucoup de mal à le concevoir.
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