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Beulah

: Yoko



sortie : 2005
label : Fargo
style : Pop

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Tracklist :
01/ A Man Like Me
02/ Landslide Baby
03/ You're Only King Once
04/ My Side Of The City
05/ Hovering
06/ Me And Jesus Don't Talk Anymore
07/ Fooled With The Wrong Guy
08/ Your Mother Loves You Son
09/ Don't Forget To Breathe
10/ Wipe Thos

Beulah est mort, vive Beulah !!!
Fargo vient de rééditer pour cette rentrée en double cd édition limitée le dernier album du groupe, Yoko, agrémenté d’un cd des demos acoustiques de l'album.
L’occasion de se pencher (ce n’était pas encore fait), sur la dernière trace discographique d’un groupe qui a splitté en 2004, lassé que la reconnaissance critique n’ait jamais été accompagnée d’un succès public.

Il faut bien le dire, Beulah aurait mérité, comme de nombreux groupes, une reconnaissance plus large. Cet ultime album le confirme d’emblée, avec la pop song parfaite qu’est A Man like me, que l’on s’approprie immédiatement , début en fanfare qui annonce un disque plus qu’engageant.
Bien dans son nouveau numéro de fin équilibriste du doux-amer, le groupe, emmené par le guitariste Bill Swan et le chanteur Miles Kurosky (qui a produit le disque avec Roger Moutenot, collaborateur de Yo La Tengo et They Might Be Giants), a mûri ses compositions dans la pénombre d’une salle de répétition plus que sous le soleil de Californie. Et cela s’entend, la couleur pop 60s shiny des débuts, si elle n’est pas reniée, est quelque peu assombrie par des arrangements moins luxuriants, et des textes plus profonds. Beulah y perd en folie ce qu’il gagne en sagesse, sans sacrifier accroches mélodiques et détails malins (la fanfare en diminuendo final du rugueux My side of the city, qui rappelle que Beulah évolua un temps dans la sphère de Neutral Milk Hotel). Des qualités qui font que le savoir-faire du combo ne tourne pas à vide et évite le ronronnement satisfait. On est ainsi sous le charme de ces morceaux parmi lesquels s’immiscent de véritables perles : citons le psychédélique Me and Jesus Don’t talk anymore, à la dynamique imparable, dont les arrangements (pedal steel, piano de far west, trompette radieuse, etc) débordent d’une joie ici éclatante.

La pop californienne de Beulah a pour référent les inévitables Beach Boys, mais sur cet album, c’est plus vers Flaming Lips ou Wilco qu’elle tend. Un environnement plus que recommandable donc, pour ce disque qui est une jolie réussite s’achevant à point nommé sur Wipe thoses prints and run. Heureusement pour nous, Beulah n’a pas disparu de la circulation sans laisser d’empreintes : Yoko en est une belle.


Chroniqué par Imogen
le 05/11/2005

Tags : Beulah | Yoko | Fargo | Pop

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