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V.L.A.D.

: Emo Droidz



sortie : 2005
label : Laboratory Instinct
style : Electronica

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Tracklist :
01/Puz d find
02/Mekasupply
03/K Bool
04/Trash compactor
05/Elodie & Sophia
06/Transpack 2027
07/Prison de chairs to eternity
08/Podbulb
09/Kanda A

Après plusieurs maxis parus ces dernières années sur différents labels, et non des moindres, de WARP à Angström Rec. en passant par Phonogram-hc, V.L.A.D. était des plus attendus pour ce mini album. Rendez-vous était donc pris pour assister, les oreilles grandes ouvertes, à une nouvelle avalanche de breaks dévastateurs estampillés de sa touche personnelle, aux confins d’une electro démentielle et ravageuse, exquise dans ses digressions et ses sonorités bigarrées autant qu’envoûtante dans ses constructions sans cesse malmenées. Mais ici, point de tout ceci. Les lignes sont claires, les rythmiques convenues et, même si Emo Droidz reste un album plus que convenable, la déception est tout de même forte au vu des espoirs ici placés …

Comme « assagi », V.L.A.D. semble plus prompt à dégainer de sourdes nappes pour Valium’ addict qu’une déferlante rageuse de beats gras et moites aptes à retourner un dancefloor. Infiltrations hip hop, bleep & click minimaliste et gimmicks aériens, l’univers du métal ou des games comme background musical, jusqu’ici porté bien haut, semble désormais révolu. La fougue originelle a laissé place à des tempi adoucis, des sons nettement plus policés, seuls les recours aux sonorités 8bit semblent avoir échappé à ce revirement général. Plus près d’Apparat que de Utabi, ce (court) album résonne comme une sorte de transition : là où, jusqu’ici, son auteur détonnait par un goût prononcé pour les productions délicieusement foutraques et hétéroclites, résonnent désormais des effluves d’une electronica sans tâches …

Il faut pourtant reconnaître certaines qualités à cette nouvelle direction, l’ami V.L.A.D. n’étant pas dénué d’un incontestable talent. Qui le découvre par cet album appréciera sans doute ces combinaisons malignes, où des nappes fragiles se heurtent inévitablement à un beat décharné, ce minimalisme apparent tout de suite contredit par des arrangements torturés ou ces mélodies tissant méthodiquement leurs toiles, s’incrustant brusquement avant de mieux disparaître.

Là où certains verront ici une mutation salutaire, une recomposition bénéfique, moins aride et décharnée, d’autres se lamenteront sur l’artiste assagi, en espérant secrètement qu’il ne s’agissait là que d’une brève incursion vers d’autres territoires moins tourmentés … en attendant le retour …

Chroniqué par Oropher
le 08/04/2005

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