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The Destroyer

: Epileptik Act 11



sortie : 2005
label : Epileptik
style : Hardcore

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Tracklist :
01/ The Calm Guy
02/ The Problem
03/ We Go
04/ Save the Old
05/ Salta
06/ Shut Your Mouth
07/ Fuck the Title
08/ Future Hell
09/ Fuck the Dream
10/ Big Bit
11/ Giant Station 2nd Mix
12/ The Star
13/ Giant Station
14/ Total Hate

Cardiak # et son armée de chépers avaient assuré l’act 10 de la série Epileptik, c’est au tour de Pierpaolo Salomone aka The Destroyer de s’envoyer l’act 11. D’origine italienne, cet intégriste hardcore au goût prononcé pour les morceaux sur-cadencés à plus de 250 bpm n’a pas usurpé son pseudonyme ronflant et directement explicite.

Ainsi rentrera-t-on assez rapidement dans le vif du sujet, étant donné que le premier morceau, The Calm Guy met grosso modo cinq mesures pour envoyer basse, charley et kicks, le tout sur un tempo déjà facilement hardcore. Pas de fioriture, pas d’introduction donc, pas de morceau hardtek blabla ou de palabre inutile, et encore moins de nappe vaporeuse présageant une éventuelle tempête sonore, et c’est clairement ce qui fait toute la force de cet album, le parti pris évident de tout défoncer, et très vite.

Vrilles acides, basses distordues, relents putrides de gabber se mélangent dans un maelström sonore qui ne va pas descendre en dessous des 200 bpm tout au long des quatorze titres de cet album, et on est déjà en plein dans la mélasse speedcore à partir du cinquième morceau, Salta, qui balance une vieille boucle arrachée sur un tempo renversant. On enchaîne sur Shut Your Mouth où les sonorités old school chères au destructeur italien donnent la réplique à la machine impitoyable des kicks. Future Hell est énorme et donne à lui tout seul l’envie de s’éclater la tête sur la membrane d’un mur d’enceinte en claquant des dents, le tempo ralentit sur un Big Bit qui s’essouffle un peu, mais la boucherie redémarre sur les deux versions de Giant Station. L’album se termine sur le bien nommé Total Hate, performance de kick à 300, pas moins…

En bref, c’est du gros lourd, ça percute du début à la fin, et on imagine sans peine que les live act du bonhomme puissent être saignants. L’écoute est vivement recommandée pour tout ceux qui aiment terminer leurs mix sur du putain de bruit, et pour les arrachés du hardcore qui aiment quand ça tape dur. Les autres, vous pouvez passer votre chemin.

Chroniqué par WakMc
le 15/02/2005

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