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Mercury Rev

: The Secret Migration



sortie : 2005
label : V2
style : Rock

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Tracklist :
01/ Secret for a Song
02/ Across Yer Ocean
03/ Diamonds
04/ Black Forest (Lorelei)
05/ Vermillion
06/ In the Wilderness
07/ In a Funny Way
08/ My Love
09/ Moving On
10/ The Climbing Rose
11/ Arise
12/ First-Time Mother's Joy (Flying)
13/ Down

Il y a des groupes qui rythment l’actualité musicale par l’arrivée dans les bacs de leurs nouveaux albums, des groupes dont on espère à chaque disque qu’ils reproduiront le miracle de beauté d’une précédente production. Le talent de Mercury Rev s’est manifesté aux yeux du monde au moment de la sortie du sublimissime Deserter’s Songs, et sept ans plus tard, The Secret Migration, album attendu d’entre tous, raffermit encore toute l’affection éprouvée pour le trio américain.

Comme pour Deserter’s Songs et All Is Dream, Dave Fridmann, ancien bassiste du groupe et talentueux producteur d’entre autres Rock Action de Mogwai, It's a Wonderful Life de Sparklehorse et The Soft Bulletin de The Flaming Lips, est venu aider ses comparses à réaliser ce sixième opus. Enregistré à Catskill Mountains, non loin de New York, The Secret Migration est né des libres expérimentations du groupe, qui dorénavant possède son propre studio.

Le maître mot est toujours l’émerveillement. Mercury Rev développe son propre univers, fait de magie scintillante et d’explosion de couleurs chatoyantes, d’accords inattendus et de divines distorsions. Portées par la voix cristalline de Jonathan Donahue, ces treize chansons papillonnent entre ambiance féerique et envolée lyrique, entre les intimes élégies d’un chant vulnérable soutenu par un piano délicat et déchaînements psychédéliques où se mêlent l’électronique ondoyant d’un synthé, les saturations d’une guitare évanescente et la rythmique éprouvée du couple basse/batterie.

Il faudrait avoir un cœur de pierre pour rester insensible aux charmes de The Secret Migration. Pourtant Mercury Rev n’invente rien ou presque. Exceptions faites des sublimes soixante-dix-huit secondes de Moving On, hymne de douceur et de pureté, tous les accents de cette musique séraphique étaient déjà présents dans Deserter’s Songs et All Is Dream. Mais qu’importe.

Chroniqué par dfghfgh
le 23/01/2005

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