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Mylo

: Destroy Rock’n’Roll



sortie : 2004
label : Breastfed
style : Electro

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Tracklist :
01/ Valley of the Dolls
02/ Sunworshipper
03/ Muscle Cars
04/ Drop the Pressure
05/ In My Arms
06/ Guilty of Love
07/ Paris Four Hundred
08/ Destroy Rock & Roll
09/ Rikki
10/ Ottos Journey
11/ Musclecar Reform Repri

Présenté par le célèbre magazine britannique "The Face" comme "la réponse écossaise à Röyksopp", le premier album de Myles MacInnes, alias Mylo, ne passe en tout cas pas inaperçu. Il faut dire que s’il était engagé dans la compétition de la plus grosse bombe électro/house de l’année, Destroy Rock’n’Roll aurait toutes les chances de l’emporter. Succès assuré dans tous les clubs.

La réponse écossaise à Röyksopp ? Certes, Mylo se réfère explicitement à la musique du duo norvégien. Des morceaux comme les remarquables "Valley of the Dolls", "Need You Tonite" et "Emotion 98.6" avec leurs beats secs, leurs basses rondes et leurs mélodies hyalines auraient certainement pu figurer sur le brillant Melody A.M.. Cependant, il serait réducteur de n’écouter Destroy Rock’n’Roll que comme sa réplique.

Röyksopp n’est que l’une des nombreuses influences de Myles MacInnes. La facilité cool légèrement jazzy du chef d’œuvre de Air, Moon Safari, plane au-dessus de "Sunworshipper". Un soupçon de Aphex Twin de Come to Daddy ouvre "In My Arms". L’entame hip-hop de "Guilty of Love" pourrait être mise au crédit de Dr. Dre. Les guitares boisées de "Zenophile" empruntent beaucoup à l’électro-acoustique géniale de Four Tet. Mais le cœur de Destroy Rock’n’Roll ne se trouve pas uniquement dans la jubilation que procure cette électro ultra référencée.

Ce qui anime, ce qui fait palpiter la musique de Mylo, c’est l’énergie techno/house. Il n’y a qu’à écouter "Muscle Cars" et "Drop the Pressure", terribles tubes dancefloor, pour s’en convaincre. Homework de Daft Punk et Surrender de The Chemical Brothers entrent alors en scène. Ces titres aux beats ravageurs, aux montées en puissance orgasmiques, aux innocentes ritournelles de synthé et aux samples vocaux aguicheurs ne visent en rien la profondeur ou l’originalité, mais constituent de parfaits exutoires pour piste de danse.

Auteur d’un album composite, Mylo tire vers une house d'une grande efficacité l’électro/pop racée de Röyksopp. Dommage que ce qu’il gagne en punch, il le perde en magie, en enchantement, et qu’il n’arrive pas au final à se déprendre de ses modèles norvégiens.

Chroniqué par dfghfgh
le 11/12/2004

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