Membre du duo
Dictaphone, le belge Olivier Doerell se trouve un nouveau compagnon de jeux ici avec la présence du pianiste et batteur allemand Stephan Wöhrmann pour donner ce
Gehen sorti cet été chez le label allemand
City centre offices.
Les amis Doerell&Wöhrmann ( de leur nom de scène
Swod ) pratiquent une musique où règnent mélancolie, ambiances cinématographiques et climat minimaliste. Ceux qui ont aimé comme moi, la rencontre entre Alva noto et Ryuichi Sakamoto
Vrioon tomberont à coup sûr amoureux de cet album. Ce qui veut dire que l'ensemble se rapproche parfois d'une bande son imaginaire fortement marquée par la rencontre entre 2 mondes complètement différents : Le classique et l'électronique remodulée pour l'occasion.
Ce qui charme tout au long de
Gehen sont les microscopiques fréquences, samples et beats click'n'cuts orchestrés par Olivier Doerell accompagnant à merveille les quelques timides notes et accords de piano déclenchés par Stephan Wöhrmann. Sur chaque morceau, les deux acolytes trouvent une alchimie quasi parfaite ce qui empêche l'auditeur d'arriver à un stade de lassitude. Et oui, le constraste entre chaque titre est lui aussi minimal.
Quoi qu'il en soit, un album synonyme de douceur, de pureté et je dirais même de possession de soi. Ce qui n'est pas un mal vu le climat actuel de notre monde. Sur ce, bonne écoute!
Chroniqué par
Pachouille
le 17/11/2004