Sans doute l'une des meilleures sorties 2004 dans l'hexagone. Composé de quatre personnes dont deux MC adeptes de la beatbox (ils ont même monté un projet commun ensemble,
Sputter Shower) et de deux frères, (l'un aux machines, l'autre à la basse),
X Makeena distille une drum'n'bass colorée de chants ragga hip-hop plus que furieuse par moment. Oui, mais pas seulement.
Death on the Wax est leur premier album sorti en avril 2004 sur le label rennais Foutadawa, structure où l'on retrouve également
Percubaba,
Yosh Dub ou encore les énergumènes de
Strup X. Pour ceux qui connaissent ces artistes, vous aurez vite compris que Foutadawa aime les choses qui foutent une patate assez monumentale, et surtout en live.
X Makeena ne déroge pas à cette règle.
En effet,
Death on the Wax est une véritable boule de nerfs, breakbeat au ton jazzy sur
Jazzmatik histoire de mettre l'eau à la bouche de l'auditeur et ragga hip-hop avec
Grappes égarées.
Terra Incognita nous emmène elle vers une drum'n'bass pure et dure escortée par les flows complémentaires de Vicking et Says, les deux MC. Tout ceci nous rappellant fortement
Attila Project, autre collectif parisien de drum'n'bass.
Avec
Gong Ave, on rentre plus dans un univers trip-hop/hip-hop avec la participation plus qu'excellente d'
Aïwa.
Ne pas croire qu'il n'y pas de moments de repos (bien mérités). Le méditatif
Khuumin Khatiraan ou le reposant
Gratrev vous le prouveront avec pour le premier des chants mongoles et une petite guitare très pudique superposés à une rythmique façon beatbox. Pour le second, un downtempo hypnotique où se croisent percussions, nappes mélodieuses et beats électro. On se repose et en plus c'est ludique (!).
Death on the Wax fait l'effet d'une bombe dans ce paysage drum'n'bass/fusion français encore pauvre.
X Makeena impréssionne mais éblouit encore plus en live.
Chroniqué par
Pachouille
le 11/09/2004
http://labelleachier.propagande.org
par alheo (le 23/05/2007)
découvert sur le tard en première partie de FFKK au Trabendo, X Makeena nous a collé une claque sonovisuelle.
son énorme, grosse présence scénique et performances, ça s'écoute, se danse, se regarde on en veut encore.
de la tuerie x)