Comme bon nombre d'artistes de l'electronica ,
Boards of Canada est un duo inséparable. Et de cette synergie entre Marcus Eoin et Mike Sandison est née une musique chargée d'émotions et fondamentalement différente des autres.
Ici, pas de rythmes frénétiques , ni d'esprit funky et débonnaire, seulement des mélodies travaillées à l'extrême afin d'en extraire une essence de la mélancolie.
Cet album doit donc être accueilli avec un enthousiasme qui grandira au fur et à mesure des écoutes : il s'agit de musique qui s'apprivoise, innovante, à écouter dans les moments calmes de chaque journée.
Geogaddi est bien plus abouti que
Music Has Right To Children : les instruments, pourtant uniquement électroniques, ont désormais des sonorités moins pures, très proches des instruments analogiques, avec des craquements et des notes peu soutenues. Cela rajoute beaucoup au charme de cet opus.
Dès le premier premier morceau (
Ready Lets Go), qui fait figure d'introduction au voyage,
Boards of Canada nous plonge dans un univers à la fois abstrait et cinématique. Abstrait car la composition est minimaliste (
Corsair), mais cinématique car elle regorge de sons étranges et subliminaux (
Beware The Friendly Stranger).
D'autre part, cet album contient beaucoup de titres. Une variété à l'image de la nature, qui garantit à chacun de trouver son morceau favori.
Voilà donc un album qui précise un peu plus l'idée que se fait
Boards of Canada de la musique : certainement quelque chose de très personnel (le silence de
Magic Window) ...
Chroniqué par
Anome
le 06/07/2004
par tropsycal (le 13/09/2010)
Un album à ne manquer sous aucun prétexte. Etant le premier CD de musique électronique que j'ai acheté, je lui affecte une grande importance.
Premièrement, car tous les morceaux présents sont des bijoux. Comme la revue le cite, c'est un album à écouter plusieurs fois avant d'en apprécier chaque seconde et d'entrer dans l'univers de ce duo écossais.
Deuxièmement, cet album est un voyage. A écouter donc, quand vous êtes calme et posé. Mélancolie, solitude et nature. Voilà comment je décrirais cet album qui nous porte dans une dimension parallèle.
j'ai lu un article concernant ces 1:47 pour le moins étrange du morceau "Magic Window". Des rumeurs diraient de jouer ce morceau a une fréquence inaudible à l'oreille humaine, pour percevoir des sons d'une autre dimension! Je suis plutôt sceptique sur cette information.
De plus, la durée totale de l'album est de 66:06 ce qui se traduirait par "666". Pure coïncidence?
Favoris: 4 (reste à ce jour, à mon opinion, un des meilleurs morceaux électroniques jamais crées), 6, 12, 13, 16, 21, 22.
N'hésitez en aucune façon, achetez vous en une copie et laissez vous porter par ce brillant et talentueux "Geogaddi"
