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Ben's Symphonic Orchestra

: Drifting



sortie : 2004
label : Microbe
style : Rock

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Tracklist :
01. If You Want to Be My Lady (Part 1)
02. Song from an Unknown Film
03. Miss You
04. From Hull to Hawaï
05. Nowhere Land
06. Folk Is Dead
07. Old Lady
08. Drifting
09. One Day After the Other
10. God Never Watches You
11. Bring Me Back to My Co

Après Junk Shop, resté dans l’ombre il y a trois ans, Ben’s Symphonic Orchestra, le projet du multi-instrumentiste Benoît Rault, revient avec un deuxième album très réussi. Drifting décline une série de titres beaux et surprenants : des chansons folk tendres et tristes (From Hull to Hawaï, Old Lady), des morceaux instrumentaux atmosphériques fortement électroniques (Song from an Unknown Film) mais surtout des pop songs imparables (If You Want to Be My Lady, Miss You). Les références sont écrasantes : Grandaddy ici, Beck là, les Beatles bien sûr, Syd Barrett aussi ; le chant précieux et raffiné, mais non affété, de Benoît Rault évoque tantôt Neil Hannon de The Divine Comedy, tantôt Jason Lytle. Il réalise même un parfait pastiche de Leonard Cohen sur God Never Watches You.

"Pop désuète ?" demanderont certains. Bien au contraire. S’il s’inspire largement de ses aînés, Benoît Rault joue une musique "déviante" (drifting en anglais). Ainsi la linéarité est-elle bannie des compositions de Drifting. Jamais elles ne suivent une trajectoire prévisible, mais toujours dérivent librement. Artiste versatile, Benoît Rault sait surprendre, étonner son auditeur, changer de ton, d’influence sans jamais brusquer. Ca coule. Les morceaux ne sont pas monolithiques, mais au contraire telles des pierres taillées arborent plusieurs faces, brillent d’éclats différents.

Dotée d’une mélodie sublime, Miss You, accumulation successive de couches instrumentales qui se superposent, se recouvrent pour former un ensemble riche, est le joyaux de l’album ; une introduction atmosphérique de sons soigneusement travaillés par l’électronique, un beat non moins électro, lourd et lent, un synthé rétro ondoyant, un riff électrique de guitare déchaînée et, soutenu par la basse de Flairs, l’un de ses musiciens de scène, le chant magnifique aux nuances infinies de Benoît Rault : une voix de tête répétitive qui vous transporte, vous hypnotise et une voix pleine interprétant de façon subtile des textes amoureux, mélancoliques.

Il serait dommage que Ben’s Symphonic Orchestra reste plus longtemps dans l’ombre.

Chroniqué par dfghfgh
le 12/02/2004

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