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Fairy world

: Fairy World vol. I



sortie : 2003
label : Prikosnovenie
style : World féérique

Tracklist :
01/ Lys & Louisa John-krol : Kunmanngur
02/ Caprice : Galadriel's Song
03/ Faraway : The Morning Glory
04/ Anassane : Atmos
05/ Flëur : On the Dark Side of the Moon
06/ Phil Von & The Gnawa Musicians of Fès : Fès Mejdoub
07/ Lys et François Testory

Dix-sept titres, onze inédits. Difficile de résumer ou de survoler les dix-sept perles rares de ce disque. Alors autant faire dans le détail. Durant Fairy World vol. I, l'auditeur pourra, pour son plus grand bonheur, profiter des créations du duo Lys & Louisa John-krol, sur un titre planant et très mélodieux ; de Caprice pour une nouvelle ode aux elfes, lyrique et contenue ; de Faraway et son ethno-rock aux accents new-age ; de Anassane, nouvelle recrue du label offrant ici un océan de douceur, nappes suaves et chant léger comme la brise ; de Flëur et de sa pop éthérée, orchestrée et féminine ; de Phil Von accompagné pour l'occasion par les musiciens gnawas de Fès pour un voyage initiatique aux pays sans frontière de l'électro-ethnique, mystique et puissante ; du duo dont Lys est l'un des protagonistes, pour un morceau emprunt de religiosité, solennelle et précieuse, propagée par le chant sacré de François Testory ; des inconnus (qui ne le resteront pas longtemps, s'il existe encore une vraie logique en ce bas monde) de Irfan délivrant ici une sublime composition baroque et tribale rappelant dans la seconde même Dead Can Dance, période Into the Labyrinth, qui laisse prédire un avenir glorieux ; du célèbre Francesco Banchini, alias Gor dans un étourdissant manège rituel au sein duquel sa voix magique hypnotise et laisse à l'abandon ; de Jack or Jive et de nouveau de Gor sur une belle mélopée grave mais néanmoins éclairée de la voix pétrifiante de Chako, chanteuse du duo japonais précité ; de la tristesse infinie du I've Lost Myself des italiens de Ashram, véritable complainte touchante, entre piano classieux et chant profond ; puis de Daemonia Nymphe et sa harpe envoûtante, décrivant des paysages célestes et purs ; de Louisa John-Krol et d'un des meilleurs moments de Alabaster, le presque médiéval The Lily and the Rose ; d'un extrait de Love Sessions dans lequel s'échange l'imaginaire de Louisa et Gor sur trois minutes de berceuse cristalline ; de Ringi Ringe Raja et de son ensemble guitare, batterie jazzy, clarinette, contrebasse, accordéon et violon pour une sublime interpétation du romantisme slave, imprégant indélébilement tout ce qu'il touche avec ses accents tziganes ; ou encore de Prajna et son électro percussif mêlant force et calme, furie et sagesse et de Christian Wolz, artiste unique utilisant un chant glossolalique, totalement pénétrant et transe, rappelant par instants le chant mongol.
Pour résumer il suffit de dire que lorsque le CD se termine, il suffit d'appuyer sur "play" à nouveau pour replonger dans cet univers contrasté et multiple. Une compilation à part, pour un label à part.

Chroniqué par Yragael
le 28/10/2003

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