La traversée de
Dissolution se fait en plusieurs étapes. En douze plus exactement. Se laisser bercer n’est pas toujours si simple. Il faut entrer, pénetrer la musique pour qu’elle trouve son champ d’action. Difficile pourtant de résister à la douce mélancolie de
Immersion ou au côté cosmique et froid de
Jardin abstrait. L’hypnotisme latent de
Balade au pays de nulle part et partout tenaille et
Fanfare cosmique qui redonne vie aux ambiances de misère qui s’échappent parfois des lieux abandonnés. Ou bien
La mer, magma impétueux de sonorités liquides se vaporisant imperturbablement. Enfin,
Ballet cosmique tente une approche jazzy totalement subjective, tandis que
Exil [histoire d’un asile fantasmagorique et fantasmique] se targue d’un rythme présent et d’une enveloppe douce-amère de click'n'cut, nappes évanescentes et samples de piano.
Une petite production très réussie et novatrice, parfois sombre, enfantine, limpide, tortueuse et un peu tout en même temps aussi.
Chroniqué par
Yragael
le 03/10/2003