Souvaris est un groupe talentueux qui mérite qu'on parle de lui ! Un jour, sur "soulseek" (bouuuh, c'est mal il parait), je demandais à un certain "Vinz", chroniqueur sur le très bon webzine
Adecouvrirabsolument de me dire quelle était sa dernière claque musicale, histoire que j'écoute ça... Il me répond sans hésiter "
Souvaris" ! Je réponds "gné ?" et récupère donc du
Souvaris sur son disque. Quelques jours plus tard un membre de
Souvaris (Simmo) m'aborde sur "soulseek" et me propose de m'envoyer leur futur nouvel album que voici.
Dès la première écoute on se mange une jolie baffe monumentale ! Pour commencer, il est bon de préciser que c'est du post-rock à base de guitares, basse et batterie. Le résultat est donc logiquement proche de groupes comme
Mogwai,
Set Fire to Flames ou encore
Do Make Say Think. Le format des chansons se rapprochant quant à lui d'un
Godspeed You Black Emperor! avec de longues sessions de 20 minutes en moyenne. 20 minutes pendant lesquelles sueur et adrénaline s'emparent de nous à travers de longues et intenses montées de guitares achevées par l'excitation de la batterie jusqu'au point d'épuisement. Pour ce qui est de l'ambiance des morceaux, on est très proche des premiers
Godspeed You Black Emperor!, pas vraiment sombre, pas vraiment triste, ni l'inverse, juste incroyablement intense et accrocheur, mystérieusement envoûtant. Les cuivres et xylophone discrets de
A summer spent observing green leaves ou le clavier de
Nothing of How to Live, Only to Get and Get and Get accompagné par ce formidable jeu de batterie sont là pour me garder de mentir. Quatre pièces de maître donc qui ont notamment joué avec
Explosions in the Sky et côtoyé
Hood ou encore
Matt Elliott. Ils seront d'ailleurs vraisemblablement au "Rhaaaaaaaa Lovely Festival" 2004 en Belgique, donc si vous n'êtes pas loin, allez-y, vous ne serez pas déçus !