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Datz Cold

: A Green Hell



sortie : 2003
label : Zerobpm recordings
style : Electro Hip-hop

achat/téléchargement

Tracklist :
01/ Ante up
02/ Jaws of Life
03/ Negative
04/ Electro
05/ Pariah
06/ Ante up (Instru)
07/ Jaws of life (Instru)
08/ Negative (Instru)
09/ Electro (Instru)
10/ Pariah (Instru)
11/ SCSI (Bonus Track)

Il suffit d'une seule écoute de A Green Hell pour comprendre que l'on n'est pas tombé sur un disque suant une joie de vivre aussi sirupeuse qu'ennuyeuse. Non, l'album de Datz Cold est résolument noir, lourd et sombre. Quand Jeremy, alias Datz Cold, envoie son flow sur les beats électroniques oppressants et répétitifs, on sait qu'il ne peut évidemment pas parler de petites fleurs et de lapins blancs qui courent dans les prés. Qu'est-ce qui inspire Datz Cold pour produire quelque chose d'aussi sombre ? Peut-être bien sa bonne ville de Seattle qui est omniprésente sur l'album. Nul doute que la "cité d'émeraude", gentil surnom de Seattle, a considérablement influencé les textes de Datz Cold, comme on peut le voir dans les premiéres phrases d'Ante up : "Livin’ in the emerald city, a suicide / Space needle, junkies, and nevermind". L'atmosphére semble pesante à Seattle et on ne peut pas dire que Datz Cold ne nous le fait pas ressentir. On est proche de l'électro hip-hop cher à El-P et Cannibal Ox, peut être même en plus froid. Pourtant, les rythmes électroniques qui composent A Green Hell bien que répétitifs ne sont pas du tout ennuyeux et les instrus de chaque morceaux sont là pour nous montrer comment Jeremy travaille ces morceaux. Quant au flow de Jeremy, bien qu'il n'aie rien d'exceptionnel, il colle merveilleusement bien aux mélodies et il est assez difficile d'imaginer une autre manière de rapper sur ces boucles électronique. Ecoutez Jaws of Life pour vous rendre compte de ce qu'un bon beat, un flow posé et des textes cyniques peuvent faire.
On peut regretter que le disque soit un peu court, mais Datz Cold tient là une excellente mixture dark hip-hop qui nous prouve que le hip-hop ne se résume pas qu'aux grosses bagnoles et au pin-ups de la west coast et que les gothiques n'ont pas le monopole des musiques sombres et torturées.

Chroniqué par Traulever
le 07/09/2003

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