Bon... du début à la fin ça détruit ta famille. Alors je vais pas décrire les titres un par un comme un relou. Je vais plutôt parler de l'ensemble chers amis. Imaginez 4 garçons (dont un mec qui s'appelle garçon) et une fille , en costard, pas très beaux et un peu sales mais élegants comme des stars. Des stars sales, mais ca me dit quelque chose moi , chroniqueur d'infratunes , génial site d'ailleurs, je pense que c'est un peu ça une star du rock. Enfin bon ne parlons plus de la hype, parlons plutôt musique(tant que la hype n'y est pas). Les guitares sont enflammées par le chant rappeux de la russe insolente, Natacha. Le batteur monte en puissance tout le long avec son pote le bassiste qui bourdonne son dégoût envers le néant. Tout ce défouloir est rajeuni par des riffs de synthés, orgues, moog (peut-être?) et autres machines vintage. Ce paradoxe n'est qu'un aperçu de tous les sentiments qu'on peut éprouver en recevant ce tourbillon psychédélique. On peut bien sûr ressentir des passages ennuyeux à certains moments, mais on oublie vite lorsqu'une mélodie dantesque nous envahie la tête pour y rester jusqu'à la suivante plus immense encore. Le chant irrégulier et tranchant de Natacha nous accompagne dans ce déluge, cette compagnie donne la rage suffisante pour résister a ce déluge sonique. A propos de leurs concerts on entend souvent le terme "concerts-blitzkrieg", je suis témoin et j'utilise avec joie ce terme. Que vous aimiez ou pas ceci n'est qu'un aperçu du catalogue tricatel MERVEILLEUX DE MERVEILLES.
Chroniqué par
le 26/05/2003
