Petits z’enfants de tous les pays, réveillez vous :
WOC vous a volé vos jouets… Pour en faire de la musique ! Après un premier album (
Coax) sorti en 2000, plus orienté vers un public « rave et techno» (dixit leurs propres propos),
Wide Open Cage nous offre ici une petite perle.
Concrète dans le concept (l’utilisation de sons issus de jouets d’enfants), la musique développée par ce singulier sextet (deux musiciens (machines et instruments), « noyau dur » du collectif associé à un vidéaste (VJ), un éclairagiste, un ingénieur du son et un manager) flirte avec l’electronica (le premier morceau
Gloom), le rock (
The Veil) mais aussi le breakbeat (très présent) ou des sons plus dancefloor (
Vacances).
D’une certaine innocence des sons (
Sleepin’) à une violence revendiquée (
Little voices),
WOC brosse un large panel, se jouant des frontières pour explorer de multiples courants musicaux. Ainsi n’hésitent-ils pas à poser des voix sur plusieurs de leurs compositions. Bruitiste ou minimaliste, énervée ou reposante, la musique de
WOC se déguste (encore mieux) en live : un gros travail du VJ vient parfaire la musique de ses images et nous emmener, avec ce drôle de collectif, au-delà des « portes grandes ouvertes de cette cage ». Une très bonne surprise en ce début d’année.
Délicieux…
Chroniqué par
Oropher
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